Cette décision de la Cour suprême cambodgienne remet en cause le processus démocratique engagé depuis la conclusion des accords de Paris en 1991. En l’absence du principal parti d’opposition, les élections législatives de 2018 ne pourront être considérées comme libres et démocratiques.
La France regrette cette nouvelle dégradation du climat politique après l’arrestation de Kem Sokha, président du PSN, et la fermeture de plusieurs médias et ONG.
La France appelle les autorités cambodgiennes à s’inscrire de nouveau dans le cadre d’un processus démocratique et à permettre à l’opposition, aux médias et à la société civile de fonctionner sans entrave.