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L’issue de la guerre en #Ukraine, la survie de l’Occident en dépend ! Notre 2ème analyse, 4 semaines après le déclenchement de la guerre.

L’issue de la guerre en Ukraine,

la survie de l’Occident en dépend !

 

Pour une poignée d’Euros,

l’UE ne doit absolument pas

brader les valeurs qu’elle défend !

Sinon elle sera un des perdants de cette guerre ! 

 

Quatre semaines après le déclenchement, par Poutine, de la guerre d’invasion contre l’Ukraine, nous livrons notre deuxième analyse quant aux évolutions de la Guerre et des jeux d’alliances entre les différents blocs. Cette article fait suite au premier publié une semaine après le déclenchement de cette guerre.

Le vote historique du 2 mars 2022 lors de la session spéciale des Nations Unies a indiqué clairement ceux qui sont du côté de Poutine: la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Erythrée et la Syrie.

A côté des 141 pays qui ont voté contre Poutine, il y a une pléthore de pays, 34 exactement, qui se sont abstenus, parmi lesquels 3 grandes puissances nucléaires asiatiques, l’Inde, la Chine et le Pakistan. On y compte également des pays grands producteurs de Pétrole, l’Iran, le Vénézuéla (vote blanc), et ceux qui collaborent avec des Mercenaires russes en Afrique : la République Centrafricaine, le Congo, la Guinée Équatoriale, le Mali, Madagascar, le Mozambique, le Soudan, le Soudan du Sud et le Zimbabwe.

Déroulement de la guerre :

Depuis 4 semaines, l’Armée de Poutine n’a pas réussi à capturer une seule ville en Ukraine. Son armée fait face à une résistance acharnée et efficace de l’armée et de la garde ukrainiennes. Les pertes de l’Armée de Poutine s’élèvent à plus de 10000 morts et de plus de 16 000 blessés. La guerre d’agression de Poutine vire au fiasco et force ce dernier à recourir à d’autres armes d’attaque, les missiles hypersoniques, pour l’instant, sans têtes nucléaires. Les difficultés d’approvisionnement en nourriture et en fioul que rencontrent les armées de Poutine nous confortent dans l’idée que les russes ne sont pas les bienvenus en Ukraine, loin de là.

La volonté de destruction complète de la ville de Mariupol atteste la sauvagerie de l’armée russe. Cela nous rappelle la manière dont Assad a détruit toutes les villes dans sa guerre en Syrie contre l’Opposition.

Sur ce point, il est important de noter qu’un Dictateur ne se refuse rien, pour sauver son régime. Dans son cas, Poutine ne mène pas cette guerre à moitié. Il ira jusqu’au bout de sa logique. Et surtout ne reconnaîtra jamais sa défaite, encore moins sa capitulation.

Plus la guerre perdure, plus Poutine ajoute de moyens pour anéantir l’Ukraine.

L’Occident et l’OTAN commencent à réfléchir à comment répondre à Poutine dans le cas où il frapperait avec des armes autres que conventionnelles, y compris entre autres, les armes chimiques, bactériologiques ou nucléaires et les cyberattaques. La possibilité d’attaques ciblées utilisant des missiles balistiques à moyennes portées 500/600 Km avec des têtes nucléaires n’est plus tabou. La Biélorussie offre des bases à partir desquelles les Armées de Poutine peuvent attaquer l’Ukraine. Elle a modifié récemment sa Constitution pour ne plus renoncer à la possibilité d’installer des missiles nucléaires sur son sol. Le renseignement occidental avertit du déploiement de soldats biélorusses en Ukraine. Les Tchétchènes y sont déjà du coté de Poutine. Les soldats d’Assad vont être également déployés en Ukraine.

4 semaines après le déclenchement de cette guerre, nous constatons un renforcement de l’intensité des frappes en Ukraine et du jeu des alliances sur la scène internationale.

Position de la Chine

En Asie, la Chine, malgré son vote Abstention et son discours affichant sa neutralité vis à vis de l’invasion russe, cache en réalité une position plus subtile en faveur du soutien à la Russie. La Chine et la Russie, partenaires stratégiques et idéologiques depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ont réaffirmé récemment leur « amitié éternelle » et qualifié l’amitié sino-russe de « solide comme du roc». La dépendance énergétique et agro-alimentaire de la Chine vis à vis de la Russie ne lui permet pas de tenir une position en équilibre de neutralité.

Rappelons aussi la proximité idéologique entre les Régimes autoritaires Russe et Chinois. L’un dépend de l’autre. Si le régime autoritaire de Poutine tombe, le régime autoritaire de Xi tombera également.

La Chine de Xi et la Russie de Poutine sont conscientes de l’enjeu géopolitique que représente la guerre en Ukraine et de ses conséquences sur l’avenir de leur régime.

La guerre en Ukraine cache une guerre latente qui date depuis la fin de la seconde guerre mondiale entre deux mondes qui ont deux visées politiques et idéologiques opposées, celles de la Liberté et de la Démocratie contre l’Autoritarisme et la Dictature.

Face à l’Occident et à l’OTAN, la Chine et la Russie ne peuvent se permettre de ne pas coopérer. Plus la guerre en Ukraine perdure, d’une manière ou d’une autre, la Chine va soutenir le régime de Poutine, en lui apportant même des aides militaires.

La guerre en Ukraine nous place, tel un jeu de Domino, dans un contexte où si la Russie tombe, la Chine, la Biélorussie, la Syrie, la Corée du Nord, les régimes autoritaires en Asie, en Afrique et en Amérique centrale et du Sud tomberont.

La position de l’Inde

L’Inde a voté Abstension à l’ONU aussi bien au Conseil de Sécurité qu’à l’Assemblée Générale. Elle entretient une position ambiguë vis à vis de la Russie de Poutine. La dépendance en fourniture d’armement, de gaz et de pétrole l’oblige à ne pas condamner clairement cette guerre, déclenchée par Poutine. L’Inde fait également partie de l’Alliance QUAD pour défendre son espace maritime et la liberté de navigation en Indo-Pacifique. Le Japon, l’Australie et les Etas-Unis, membres de l’Alliance QUAD ont essayé, sans succès, de faire bouger la position de l’Inde depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Le président Biden a qualifié la position de l’inde de « somewhat shaky ». Cette posture diplomatique de l’Inde ne fait que lui nuire, à posteriori, l’Inde étant considérée comme non-fiable au sein de l’Alliance QUAD. Cela nuira à sa capacité de pouvoir se défendre toute seule en cas de conflit armée avec la Chine ou le Pakistan.

La position du Pakistan

Le Pakistan, ancien allié des Etats-Unis dans leur guerre en Afghanistan, joue deux cartes, l’une en faveur de sa proximité avec Poutine, l’autre en partenariat franc avec la Chine dans son projet Belt and Road Inititiave.

Le Pakistan a également voté Abstension sur la résolution contre la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Imran Khan n’a pas caché son agacement, quand il a été approché par les occidentaux pour demander au Pakistan de voter OUI.

Il semble depuis une semaine que la position du gouvernement d’Imran Khan, ce dernier étant au pouvoir depuis 2018, soit très affectée par sa prise de position vis à vis de cette guerre. Les partis d’Opposition cherchent à le destituer par une motion de censure à l’Assemblée, le critiquant par ailleurs d’avoir mal géré l’économie.

 

La position de l’OTAN et de ses Alliés

Les Etats-Unis accélèrent les livraisons d’armes et fournitures d’ aides d’un montant de plus d’1 milliard permettant à l’Ukraine de se défendre. L’OTAN livre des armes dans les pays proches de l’Ukraine avec des missiles anti-missiles Patriot, notamment en Slovaquie.

Joe Biden va se rendre en personne au Sommet de l’OTAN qui aura lieu le 24 Mars à Bruxelles. Un signe qui montre que les Etats-Unis s’engagent à fond dans cette guerre et apportent des aides massives à l’OTAN, en prévision d’éventuelles attaques de l’Armée de Poutine contre un des pays de l’OTAN.

Selon le New York Times, l’objet du Sommet serait, pour l’OTAN et en particulier les 5 grands pays de l’OTAN, les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie, de se coordonner sur la manière de répondre à Poutine, dans le cas où celui ci lancerait des attaques chimiques, bactériologiques ou nucléaires sur l’Ukraine.

La suite de la guerre en Ukraine

Le conflit ne peut que s’orienter vers une diversification des types d’armement utilisés.

L’utilisation des armes chimiques, biologiques ou nucléaires ne serait pas à exclure.

Les scénarios de sortie de guerre que nous avons indiqués dans notre première analyse restent valables.

Nous voulons simplement noter « le jusqu’au boutisme » de Poutine : il mènera sa guerre jusqu’à la capitulation de l’une ou l’autre Partie. Cela relève de la nature d’un régime autoritaire. Un dictateur n’accepte jamais une défaite et encore moins la capitulation.

Comme nous l’avons indiqué plus haut, l’implication de la Chine dans cette guerre sera inévitable, malgré elle. Car les régimes autoritaires de Poutine et de Xi sont étroitement liés.

L’Occident devra faire face à deux gros adversaires unis contre lui. Il devra se battre pour la défense de la Liberté, de la Démocratie et de l’Ukraine : la survie de l’Occident dépend ainsi de l’issue de la guerre en Ukraine.

Pour une poignée d’Euros, l’UE ne doit absolument pas brader les valeurs qu’elle défend ! Son discours doit être en adéquation avec ses actions.

Sinon elle sera un des perdants de cette guerre !

Cambodge info