Le Département d’Etat des Etats-Unis vient de publier un communiqué exprimant son profond regret quant à la décision du Gouvernement Royal du Cambodge d’interdire aux dirigeants du CNRP de participer aux élections nationales de Juillet 2018. Cette décision empêche des millions de cambodgiens d’exercer leur droit démocratique à voter pour le candidat de leur choix et met en question l’intégrité du processus électoral.
Il demande instamment que le Gouvernement cambodgien réintègre les candidats du CNRP immédiatement.
Le 14 Mai 2018 était le dernier jour permettant aux partis politiques de s’inscrire aux élections générales du 29 Juillet 2018. Le CNRP, le plus grand parti d’opposition au Cambodge, dissout illégalement par HUN Sen l’année dernière, ne pourra donc pas se présenter devant le Peuple cambodgien à ces élections.
Ci-dessous le Communiqué du CNRP traduit succinctement par Cambodge Info :
1 – Le CNRP condamne les mesures prises par le gouvernement de Mr HUN Sen et de la Commission Nationale des Elections qui privent le Peuple cambodgien de son choix à travers l’interdiction au CNRP de se présenter aux prochaines élections. Par conséquent ces élections ne sont qu’une farce qui ne reflète pas la volonté du Peuple cambodgien, mais plutôt la mise à mort de la démocratie au Cambodge.
2 – Le CNRP appelle le Peuple du Cambodge à boycotter ces élections en ne se rendant pas aux urnes le jour des élections. Il est tout à fait légal de ne pas voter. Ne pas voter dans ces circonstances est un geste qui exprime le soutien au parti CNRP alors qu’on souhaiterait le voir diriger le pays.
En parallèle, le CNRP demande au Japon de couper son aide à la Commission Nationale des Elections dont l’obligation d’indépendance et d’impartialité n’a pas été respectée. Dans cette situation la CNE ne peut plus assumer l’organisation des élections libres, équitables et justes comme elle le devrait.
mis au pouvoir par le Vietnam depuis des décennies,
est-il en train d’être poussé vers la sortie par ce dernier ?
En cause sa politique envers les migrants vietnamiens
installés au Cambodge et
son franc rapprochement avec la Chine
au détriment des intérêts vietnamiens,
particulièrement en Mer de Chine du Sud.
Un haut responsable vietnamien a carrément dit que HUN Sen doit partir et fait remarquer qu’il est au pouvoir depuis trop longtemps.
De plus, son parti, le CPP, est divisé sur les tactiques adoptées par HUN Sen pour écarter le Parti d’opposition, le CNRP, avec ses amendements de la Loi sur les Partis Politiques. Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont condamné à plusieurs reprises la dissolution par la force du Parti d’Opposition et l’incarcération de son Président Mr. KEM Sokha et demandent la réintégration de ses élus Communaux et Nationaux.
Détesté par le Peuple cambodgien, lâché par les siens et ses protecteurs historiques, combien de temps HUN Sen pourra-t-il encore tenir ?
Quand la Chine sera t-elle consciente que le Régime de HUN Sen est indéfendable et que HUN Sen ne peut et ne pourra en aucun cas assurer la protection des intérêts chinois au Cambodge et dans la Région?
“Hun Sen was told by the Vietnamese very bluntly that he’d been in power too long and it was time to go,” the insider with close ties to senior figures in the premier’s ruling Cambodia People’s Party (CPP), which is believed to be divided over his tactics to sideline the main opposition party, told Asia Times.
Traduction partielle du texte en anglais par Cambodge Info
Le Conseil rappelle que les Accords de Paris signés par le Cambodge et 18 autres pays, incluant la France et le Royaume Uni, ont créé des obligations légales entre les signataires, incluant l’obligation pour le Gouvernement Cambodgien de maintenir un système de démocratie libérale sur la base du multipartisme aussi bien que du respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Ces engagements sont inscrits dans la Constitution cambodgienne.
Le Conseil condamne les récents développements politiques préoccupants et la détérioration continue de la Démocratie au Cambodge, du respect des Droits de l’Homme et de l’Etat de droit, incluant la répression grandissante de l’opposition, des médias et de la société civile.
Le Conseil demande fermement au Gouvernement cambodgien de ne plus utiliser le système judiciaire comme instrument politique pour harceler et intimider les Opposants, la Société Civile, et les défenseurs des droits de Travail et des droits de l’Homme.
Il réitère sa demande pour la libération immédiate de KEM Sokha. Il lance un appel au Cambodge de prendre des mesures nécessaires pour assurer que la dissolution du CNRP soit inversée rapidement et que les députés et des conseillers locaux du CNRP soient réintégrés. Avec les élections générales prévues pour Juillet 2018, la dissolution du CNRP va à l’encontre de la volonté des électeurs et mine la crédibilité du processus électoral actuel. Le Conseil rapelle que le processus électoral dans lequel le principal parti d’Opposition est arbitrairement écarté n’est pas légitime.
L’Union Européenne est le plus grand marché à l’exportation pour le Cambodge. Le Conseil note que le Cambodge a bénéficié d’un accès préférentiel au Marché de l’UE sous le schéma “Everything But Arms” (EBA). Dans ce contexte le Conseil rappelle que le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, y compris des droits du travail, est aussi une partie cruciale liée à l’octroi des préférences commerciales. Le Conseil invite la Commission à surveiller plus étroitement la situation et à intensifier l’engagement avec le Cambodge au regard des dispositions avec ce règlement (EU) No 978/2012.
Le Conseil prévient que des mesures ciblées spécifiques pourraient être envisagées si la situation politique ne s’améliorait pas.
Le Conseil demande au Cambodge de restaurer la Démocratie et au Gouvernement d’engager un dialogue constructif avec l’Opposition élue. Le Conseil demande aussi que le Gouvernement du Cambodge prenne des mesures nécessaires pour assurer un environnement politique dans lequel les parties d’Opposition, la société civile et les médias peuvent fonctionner librement. L’EU est prête à assister le Cambodge pour qu’il remplisse ses obligations de démocratisation, du respect des droits de l’Homme et de l’Etat de droit et d’un développement économique durable.
Pourquoi HUN Sen a t-il besoin d’amender la Constitution, alors qu’il dispose de tous les instruments au service de sa DICTATURE ? Qu’il continue à détruire les fondements de la démocratie et fouler au pied l’Etat de droit ! Au moins il a le mérite d’être fidèle à lui même.
Sa Presse, ses Médias : Télévisions, Radios, Journaux et
Ses Okhna : les tycoons véreux qui pillent les ressources du Cambodge pour HUN Sen !
Pourquoi HUN Sen a-t-il encore besoin de faire campagne pour les élections prochaines, alors qu’il est sûr de les remporter tout seul sans adversaires ?
Le NEC (sa Commission Nationale pour les Elections) n’est qu’une mascarade ! Ces élections ne seront qu’un simulacre, une mise en scène fallacieuse de HUN Sen. Les résultats de ces élections ne seront reconnus que de lui seul. HUN Sen acclamera haut et fort qu’il aura gagné ces élections.
Lui seul sera fier de ses actes ! Personne d’autre !
Son karma va le poursuivre tragiquement dans sa conscience !
Que disait #Walmart dans sa lettre à Ith Sam Heng,
ministre du travail de HUN Sen ?
1 – Notre croissance au Cambodge dépend d’un environnement propice aux affaires. La stabilité, la prévisibilité et l’Etat de droit forment la pierre angulaire de notre engagement dans le Monde et nous permettent de réaliser des engagements et des investissements à long terme sur un marché.
2 – De plus nos clients exigent un niveau de standard élevé quant aux conditions sociales et de travail dans les pays desquels nous importons nos produits. Comme nous sommes tenus à ce niveau de standard élevé, nous demandons à votre gouvernement de bien vouloir continuer à améliorer les conditions de travail des ouvriers dans les usines cambodgiennes et de traiter notre gouvernement et notre société civile avec équité, en accord avec les normes et les standards internationaux. De même nous apprécions que vous accordiez des droits aux cambodgiens qui choisissent de travailler à l’étranger et que vous protégiez ces droits.
La crise politique provoquée par HUN Sen (emprisonnement de KEM Sokha et son projet de dissolution du parti d’Opposition le CNRP) et les menaces de sanctions économiques envoyées par les Etats-Unis et l’Union Européenne font trembler les investisseurs chinois.
S’il y a des sanctions économiques concrètes contre HUN Sen, on peut s’attendre à plusieurs répercussions :
1 – Crises économiques et sociales majeures : Les usines de vêtements et de chaussures vont fermer. Nous verront également des immeubles “gratte-ciels” en cours de construction (avec les capitaux chinois) laissés en abandon. Mais rassurez-vous Phnom Penh ne sera pas une ville fantôme. Par contre en Chine il existe des villes fantômes.
2 – L’instabilité politique et surtout la Guerre font peur. Les investisseurs chinois, malaisiens, taïwanais, singapouriens, thaïlandais etc… vont lâcher HUN Sen du jour au lendemain.
3 – Crise de confiance et de mécontentement énorme au sein du CPP : HUN Sen ne sera plus un chef respectable. Il casse les tirelires des magnats à Phnom Penh.
4 – L’article du GlobalTimes résume exactement la peur que ressentent les investisseurs chinois (la Chine étant le premier investisseur au Cambodge). Etant incapable d’aider économiquement HUN Sen à écouler ses vêtements et chaussures (ceux des chinois sont moins chers que ceux de HUN Sen) elle ne peut que lui conseiller d’assouplir sa position vis à vis du CNRP. La Chine irait même plus loin. Elle chercherait à apaiser ses relations avec le parti d’Opposition, le CNRP. En pareille circonstance, la Chine pourrait même inviter KEM Sokha à visiter la Chine. Elle avait adopté cette attitude vis-à-vis de Mme Ang San Suu Kyi quand la Chine s’est aperçue que les militaires en Birmanie n’étaient plus défendables. Une façon de se racheter pour protéger ses intérêts.
A close watch needs to be kept on the tense political situation in Cambodia, which is a popular destination for Chinese investors. The Southeast Asian country has experienced strong economic growth in recent years, but its success may be threatened by possible political turmoil.
…
Political stability is a necessity for a nation to prosper and develop, especially a country like Cambodia, whose economy has traditionally been supported by tourism and garment exports.
Letting the situation in Cambodian deteriorate would scare off foreign tourists and investors and deal a heavy blow to the local economy.
…
As an important economic partner of Cambodia, China will pay close attention to the situation in the Southeast Asian country and willingly provide the necessary help.
L’Assemblée de HUN Sen vient d’adopter les amendements aux lois sur les élections afin de s’attribuer les sièges du Parti d’Opposition, le CNRP.
Les Etats-Unis, par la voix du Département d’Etat, ont exprimé leur profonde inquiétude quant à la dépossession de leur voix pour plusieurs millions de votants. Ils demandent aux autorités gouvernementales de considérer les implications sérieuses de leur action.
Les Etats-Unis renouvellent leur appel pour que KEM Sokha soit libéré.
Press Statement
Heather Nauert Department Spokesperson
Washington, DC
October 16, 2017
We are deeply concerned by the National Assembly’s passage of amendments to Cambodia’s Election Law today. If ratified, these amendments, in conjunction with the lawsuit by the Cambodian Ministry of Interior to dissolve the Cambodia National Rescue Party (CNRP), would effectively disenfranchise the millions of people who voted for the CNRP in the 2013 and 2017 elections.
Genuine competition is essential to democracy and to the legitimacy of the 2018 national elections. History proves that suppressing legitimate political activity leads to more long-term instability, rather than less. We urge government officials to consider the serious implications of their recent actions.
We renew our call that the leader of the CNRP—Kem Sokha—be released from prison.
Norodom Ranariddh, dans l’interview qu’il vient d’accorder à Reuters, vient de réaffirmer sa position de soumission à HUN Sen. Son parti, avec un autre parti créé de toute pièce par HUN Sen, a déposé une requête pour dissoudre le Parti d’Opposition, le CNRP. Cette dernière a été utilisée par SAR Khéng pour formellement demander à la cour suprême de le dissoudre.
Norodom Ranariddh, au jour du 5ème anniversaire de la mort de Norodom Sihanouk, son père, vient de montrer au Peuple du Cambodge qu’il a choisi de collaborer avec la dictature de HUN Sen.
En acceptant sa vassalité à HUN Sen, Norodom Ranariddh salit l’image de la royauté khmère. Il trahit, par cette soumission à HUN Sen, l’âme des milliers de combattants morts pour leurs idéaux. Il a foulé aux pieds l’Honneur et la Dignité de la Royauté Khmère.
Le Chef du parti d’Opposition KEM Sokha a été arrêté par HUN Sen dans la nuit du 2 au 3 septembre. Depuis, il est toujours en prison.
Hun Sen a mis en route sa machine judiciaire pour dissoudre le Parti CNRP. Le Peuple du Cambodge a élu en 2013, 55 députés (sur 123) qui le représentent à l’Assemblée Nationale. En Juin 2017, le Peuple a élu 5007 Conseillers de Commune (43,27%) lors des élections communales avec plus de 3 millions de voix. La dissolution du Parti d’Opposition signifie tout simplement un Coup d’Etat politique de HUN Sen.
Dans la situation actuelle de crise politique sans précédent, le Roi, symbole de l’Unité et de la continuité nationales, ne pourra plus rester silencieux. L’intervention du Roi est plus que nécessaire. Le Cambodge peut à tout moment basculer dans une guerre.
Récemment des voix se sont élevées pour demander l’intervention ou l’arbitrage du Roi Norodom Sihamoni. Nous nous joignons à cet appel pour que le Roi utilise tous les pouvoirs que lui confère la Constitution afin de ramener le Cambodge vers un Etat respectueux des Accords de Paix de Paris signés le 23 Octobre 1991.
Article 8 de la Constitution :
Le Roi est le symbole de l’unité et de la continuité nationales.
Le Roi est le garant du respect des droits et libertés des citoyens et
Cela concerne 55 sièges de député à l’Assemblée Nationale,
5007 sièges aux Conseils de Commune et
des sièges (25) à attribuer au Sénat !
Écoutons la réaction de la Population : Reportage de RFA
HUN Sen ne vaut pas plus qu’un
VULGAIRE VOLEUR !
HUN Sen est en train de voler
les voix de plus de 3 millions d’électeurs !
Les projets d’amendements des lois pour ce faire viennent d’être déposés à l’Assemblée Nationale. Pourquoi HUN Sen a t-il besoin de cette mascarade et de ces 4 lois pour justifier ses manœuvres politiques ?
Je me rappelle très bien lors d’un voyage en 2011, sur la route vers Preah Vihear, comment les forêts de Prey Lang brûlaient jours et nuits. La carte publiée par l’Université du Maryland le confirme explicitement.
“This is a strongman’s coup d’etat, with Hun Sen shamelessly transforming himself into a dictator for the whole world to see,” said Phil Robertson, deputy Asia director for Human Rights Watch.
HUN Sen s’est aventuré dans sa rhétorique de guerre depuis des mois en répétant inlassablement que si son Parti, le CPP, perd les élections, il déclenchera une guerre civile contre la population. HUN Sen veut la guerre. Il a inventé, lui, son Parti et son Administration, une soit-disant “révolution de couleur” pour incriminer le Parti d’Opposition, le CNRP et les Etats-Unis de vouloir renverser son Régime.
Avant cette arrestation, depuis 2013, la liberté d’expression et d’association a été supprimée. Il ne cesse de répéter que toute manifestation publique sera matée dans le sang.
Récemment, dans la première moitié de 2017, par 2 fois, des amendements à la Loi sur les Partis Politiques ont été rédigés et approuvés par son Parlement et son Sénat, dans le but de lui donner toute liberté pour dissoudre à sa guise n’importe quel Parti Politique. Ces amendements visent en particulier le Parti d’Opposition le CNRP. Lequel Parti, est le seul à pouvoir affronter électoralement son Parti.
Le Roi Norodom Sihamoni, par deux fois, dans un geste symbolique de désapprobation, n’a pas voulu apposer sa signature pour promulguer cette Loi. HUN Sen a utilisé, comme d’habitude, son homme, SAY Chhum, pour signer ses Lois, en l’absence du Roi.
Le Cambodge va devoir organiser les élections pour sa 6ème législature le 29/07/2018. La popularité de HUN Sen et de son Parti, le CPP, s’effrite d’élections en élections. HUN Sen et son Parti, sont conscients de perdre ces élections et leur pouvoir, comme attestent les résultats des enquêtes d’opinion commanditées par lui et son Parti en 2016.
Par des moyens odieux, il a demandé à son Administration, le Ministère de l’Information, l’administration des impôts et le Ministère de l’Intérieur, d’inventer toutes sortes de charges
1 – contre la Presse : en révoquant une trentaine de fréquences Radio et en poussant les Radios locales détentrices de ces fréquences à la fermeture. Le quotidien Cambodia Daily, presse écrite locale, a été sommé de payer un impôt exorbitant de plus de 6 millions de dollars, inventé par son administration. Des harcèlements contre les Journalistes locaux ont contraint la Radio Free Asia de cesser toutes ses opérations au Cambodge.
2 – contre les ONGs qui œuvrent en faveur de la démocratie (NDI) ou de la protection de l’Environnement et des forêts (Mother Nature).
Les condamnations par la Communauté Internationale, dont l’Union Européenne et les Etats-Unis, ont provoqué des répercutions dont HUN Sen a sous-estimé la portée et risquent d’affaiblir son Régime. Il a voulu se persuader que le soutien de la Chine serait franc et massif pour contrebalancer les réactions occidentales. Cependant, après avoir passé quelques jours en Chine, immédiatement après l’arrestation de KEM Sokha, HUN Sen a réalisé que le soutien de la Chine n’était pas aussi franc et massif que ce qu’il avait espéré.
La Chine, comme n’importe quelle Grande puissance, doit bâtir sa stratégie géopolitique régionale en tenant compte de la solidité de ses Partenaires. Le Cambodge de HUN Sen, en l’occurrence, avec sa dictature sans soutien populaire, représente pour la Chine un maillon faible.
Les Etats-Unis, ayant reçu des attaques verbales et frontales de HUN Sen et de ses organes de Presse, ont réagi par le biais de la Conférence de Presse donnée par son Ambassadeur posté à Phnom Penh. Toutes les accusations de HUN Sen ont été qualifiées de sans fondement et fausses. La tension a monté d’un cran quand les Etats-Unis ont décidé de suspendre les Visas applicables aux hauts dignitaires du Ministère des Affaires Etrangères de HUN Sen. Une forme de sanction diplomatique à l’encontre de HUN Sen.
Le Parlement Européen, dans la nuit du 14 Septembre 2017, en pleine session, a adopté dans les termes les plus sévères une Résolution condamnant l’arrestation et l’incarcération de KEM Sokha et demandé instamment sa libération immédiate et inconditionnelle. Mme Federica Mogherini (Chef de la Diplomatie Européenne), dans son intervention au Parlement Européen a exprimé sa vive inquiétude en ce qui concerne la détérioration du climat Politique au Cambodge : “il ne peut exister de développement sans le respect des droits de l’homme et les garanties démocratiques”. Elle a souligné que des leviers d’actions possibles sont à considérer pour qu’un climat politique sain en vue des prochaines élections de 2018 soit garanti. Des projets à long terme entre l’Union Européenne et le Cambodge pourraient être suspendus. Le statut dont bénéficie le Cambodge en ce qui concerne les tarifs douaniers préférentiels (Everything But Arms) a été mentionné. La révocation de ce statut par l’Union Européenne représenterait une menace réelle pour HUN Sen.
Il y a quelques jours, HUN Sen a abaissé le ton de ses attaques. Il vient de dire qu’il aimerait entamer des négociations globales avec les Etats-Unis. Il bat ainsi en retraite. HUN Sen est un paria non fréquentable. De plus, il a besoin d’exporter ses vêtements et ses chaussures (manufacturés dans des usines dignes de l’esclavage moderne, des ouvrières s’évanouissent régulièrement tant les conditions de travail sont inhumaines).
2 – Conséquences de la politique belliqueuse de HUN Sen
1 – Crise de confiance vis à vis des investisseurs
Cette crise a révélé aux yeux des investisseurs que HUN Sen et son Régime sont incapables d’assurer un socle sain pour les investisseurs qui ont besoin à moyen et long terme d’un climat politique stable (la guerre fait peur), du respect des droits de l’homme, de l’état de droit et de la démocratie, comme a souligné Mme Federica Mogherini. Il est temps pour les investisseurs de se poser la question s’il faut rester ou partir.
Cette crise politique a également révélé aux membres et aux cadres du parti de HUN Sen que les attaques récentes qu’il a menées depuis 2 semaines ne font qu’affaiblir le Parti et à ce titre l’unité du Parti risque de se fissurer. Le CPP va devoir se présenter aux élections prochaines avec un handicap supplémentaire où sa popularité s’effondre.
3 – La vraie nature du Régime de HUN Sen
Cette crise a montré la vraie nature du Régime dictatorial de HUN Sen. Elle a fait état de la situation politique réelle du Cambodge après les Accords de Paix de Paris sur le Cambodge signés il y a 26 ans par 19 pays. Le Cambodge de HUN Sen n’a respecté ni l’esprit, ni les termes de ces accords. Il est temps que les pays Coprésidents de la Conférence de Paix de Paris sur le Cambodge (La France et l’Indonésie) reprennent l’initiative pour éviter une autre guerre dans ce pays.
HUN Sen joue gros et mal !
Un faible qui veut se persuader qu’il est fort : un lâche !
XI à HUN Sen : C’est quoi la “Révolution de Couleur “?
HUN Sen à XI : Nos “savants” vont vous le dire !
Dans son histoire la Chine a connu la Révolution Culturelle qui a tué des millions de chinois.
Aujourd’hui elle veut comprendre la “Révolution de Couleur” inventée de toute pièce par HUN Sen et son parti le CPP. Un “Think Tank” sino-cambodgien serait mis en place pour mener des enquêtes avec l’aide des “savants” de HUN Sen.
Lesquels “savants” excellent dans tous les domaines, la cartographie et autres, particulièrement les mensonges et les calomnies.
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